Transcrire la Vie, la vibration de l’Être. La Présence. Ce que je trouve beau. Chaud. Tendre. Fort.

Quel que soit le sujet, ce sont les vibrations positives qui m’attirent et que je veux faire rayonner.

Pour moi, l’Art ne s’explique pas, il se ressent !

La lumière m’attire, les couleurs, le jeu entre le flou et le net, la transparence, la profondeur… les contrastes entre force et subtilité, couleurs et monochrome, présence et absence.

De nouveaux questionnements m’interpellent ; que peut-on garder pour conserver la Présence ? Retirer pour suggérer ?

Je suis en recherche permanente.

Je ne veux pas m’enfermer dans un style, une écriture ou dans un media particulier même si j’ai une affection particulière pour le pastel.

Il y a tant à explorer et tant à progresser…

Trouver la beauté autour de soi, la regarder avec attention. Oui, la banalité n’est que la surface…

L’énergie de vie est partout et c’est ce miracle que je tente humblement de capter. Si le cœur du spectateur est aussi touché que le mien, alors j’ai réussi mon œuvre.

J’ai commencé à peindre en juin 2015…

Depuis j’ai énormément appris: par les cours (avec Laure Ketfa et Patricia Neveu), les lectures (Pratique des Arts et l’Art de l’Aquarelle en particulier et de nombreux livres), les vidéos (Joëlle Krupa-Astruc et Roland Palmaerts pour ne citer qu’eux…), les discussions (Mille mercis à la patience de Patricia Neveu et Léa Lord à mes premiers balbutiements), et bien sûr les stages (de pastel et d’aquarelle)

Si j’aime particulièrement le pastel, je suis totalement frustrée par la nécessité de mettre une vitre sur ces oeuvres. Une vitre c’est le meilleur moyen d’étouffer les vibrations de la couleur. Or s’il y a bien un médium qui vibre… c’est le pastel!

Chemin faisant j’ai commencé à pratiquer l’aquarelle. Trop compliquée jugeais-je au départ et trop cérébrale pour moi avec toute cette construction par couches et cette planification pour pouvoir réserver les blancs dans l’oeuvre.

Finalement je me suis prise au jeu…

L’aquarelle est cependant relativement fragile à la lumière c’est pourquoi je me suis tournée aussi vers l’encre.

Plus difficile que l’aquarelle en fait! Car il est impossible de retirer des pigments après séchage comme à l’aquarelle…

Je suis ensuite revenue à l’aquarelle puis aux techniques mixtes en combinant aquarelle/encre/pastel.

C’est tellement excitant la nouveauté!

J’ai commencé en autodidacte en laissant jaillir ce qui sortait de moi (Expositions sourires en « 2016 ») puis je me suis engagée dans un apprentissage technique à travers différents médias qui a provoqué un temps d’intégration pendant lequel ma peinture est devenue plus scolaire.

Je recommence depuis peu à sentir un vent de liberté que je compte bien laisser souffler vers des horizons encore inconnus à ce jour!

Ne vous étonnez donc pas si se côtoient des esprits très différents dans ce que je présente.

Je reste un être libre par essence.