Vous pouvez utiliser librement des extraits du livre et les diffuser . Merci toutefois, par respect pour le travail que cela représente, de mentionner  l’auteur (Sandrine Léger) et le nom du site (spirituartiste.com)

 

« la mécanique subtile de la Vie » de Sandrine Léger. Extrait 2.

 

CHAPITRE 2 LE BONHEUR ET LE MALHEUR

A définitions

Qu’est-ce que le bonheur ?

Vous êtes vous déjà arrêtés le temps de répondre à cette question primordiale ? (Car n’est-ce pas après cela que nous courrons tous… 

le bonheur ?) 

Je vous invite à y penser quelques instants avant de poursuivre.



Dans mon ressenti, le bonheur est une sensation de bien-être profond qui est présente quand je suis en harmonie.

C’est à dire que mes pensées et mes émotions sont en adéquation avec ma nature fondamentale qui est la bienveillance, l’Amour…
(Oui l’être humain est naturellement bon ! « L’homme est naturellement bon et c’est la société qui le déprave » J.J. Rousseau. Je vous invite également à lire le livre de Jacques Lecomte à ce sujet (2))

Cette harmonie débouche sur un sentiment de plénitude.
C’est ce que l’on ressent après une profonde méditation ou relaxation, quand les résonances intérieures se sont accordées entre elles sur notre « note » naturelle.

Dans ce sentiment de plénitude, il y aussi un sentiment d’unité. Remarquez comme au sortir ou pendant une séance de relaxation/méditation vous êtes pleinement présents et comme vous n’avez besoin de rien.
Vous êtes juste « bien ». (Pour ceux qui ne pratiquent la méditation, peut-être avez-vous un jour connu cette sensation en regardant un magnifique coucher de soleil ou un feu de cheminée…)
En fait, quand vous vous videz de vos pensées, vous désencombrez un chemin, vous éclaircissez un voile qui vous permet enfin de vous relier à une partie de vous-même plus grande et naturellement bienveillante.
Ce ne sont donc que nos pensées qui font obstacle au sentiment d’interconnexion avec l’Univers (ou notre « être profond» pour les plus aventureux)…

« Mais tout le monde n’est pas bienveillant ! » me direz-vous peut-être…

A force de décomposer les mécanismes de fonctionnement de la nature humaine j’aurais envie de répondre que si pourtant, car l’être « malveillant » en réalité ne cherche qu’à être plus heureux, or prendre soin de soi est de l’Amour.
Évidemment je ne cautionne pas toutes les stratégies permettant d’y arriver !
Je dis simplement que la nature humaine EST bienveillante.
En conséquence, quelqu’un de « malveillant » est juste quelqu’un de confus, dont les pensées font obstacle à sa lumière intérieure.

Et j’insiste, cela ne veut pas dire que des agissements malveillants sont acceptables !
Cela veut dire, pour moi, que l’on peut traiter ces agissements avec fermeté et les refuser avec force MAIS aussi avec bienveillance pour les individus quand on sait que ce n’est que de la confusion qui en est à l’origine.
La lumière de l’Amour peut dissiper l’obscurité due à l’accumulation de pensées négatives chez l’Autre.
La colère, la violence ne font que renforcer cette négativité !

Je ne peux pas calmer la colère de l’Autre si j’y ajoute la mienne.
Je ne peux pas l’amener à de la paix si je suis en guerre contre lui.

Je peux calmement et avec bienveillance dire non, que ce comportement est inacceptable.
La différence entre dire non avec colère et le dire avec Amour est dans le résultat !
Un « non » posé dans la solidité que procure l’harmonie intérieure et émanant d’une paix profonde donne une bien plus grande force qu’un

« non » colérique ou rempli de peur.
Gandhi en a été un exemple : il a fait bouger son pays par la non-violence en inspirant ses concitoyens par la force tranquille qu’il incarnait.

Pour en revenir à la bienveillance naturelle de l’être humain, des études réalisés sur des enfants de 2 ans ont démontré que 100% de ces enfants testés venaient naturellement en aide à un adulte en difficulté.
100% !!
Le fonctionnement hormonal du corps plaide aussi en faveur de la normalité de la bienveillance…
Il est reconnu maintenant que le bonheur est l’état dans lequel le corps fonctionne à son optimum, c’est à dire celui dans lequel il a été « conçu » pour fonctionner ! (cf : science et vie junior, numéro 281, fev 2013)

Quand je parle d’harmonie, je parle donc aussi de résonances, de longueurs d’ondes.
Quand je dis, j’agis, je fais ou je pense quelque chose dont la résonance est différente de celle de l’Amour, je me sens en disharmonie.
Cette sensation, cette perturbation, ce malaise diffus, ne me permet pas d’atteindre un bonheur durable.
En conséquence, le malheur est donc naturellement pour moi la sortie de cet état d’harmonie.
La déconnexion d’avec mon état de bienveillance naturelle.

Je peux en sortir un tout petit peu, par une pensée critique momentanée, par exemple, ou de façon plus importante voire durable (exemple : si je rabaisse régulièrement quelqu’un et que j’en conçois des remords une fois mes crises de colère passées) De là découle un malheur plus ou moins important suivant l’écart qu’il met avec ma résonance naturelle à l’Amour, mais aussi suivant le nombre et la force des pensées négatives que je vais générer dans cette situation.

Poétiquement je pourrais l’exprimer ainsi : les voiles négatifs de mes pensées s’épaississent et referment le chemin vers la lumière, me coupant de ma connexion, d’où ce sentiment de solitude qui nous habite avec puissance quand nous sommes malheureux. De vide aussi bien-sûr !
Quand la connexion à la lumière s’en va c’est comme quand le chaud soleil de printemps disparaît et que la fraîcheur humide reprend le dessus. 

Vous souvenez-vous de cette sensation de perte subite de la chaleur ?
C’est aussi ce qui se passe quand on rompt avec sa propre lumière.
La nature a horreur du vide… Nous cherchons alors, par tous les moyens, à nous remplir à grands coups de  nourriture ; d’excitations ; de stimulations visuelles, sexuelles ; d’écrans etc.

Est-ce le monde extérieur qui gère mon harmonie intérieure ou moi-même ?

Peut-on m’obliger à me « dés-harmoniser » ? Est ce que ce qui est extérieur à moi peut entrer dans mon cerveau et modifier ma liaison 

intérieure ?
Et même plus précisément, puisque c’est « l’épaisseur » de mes pensées négatives qui va empêcher mon harmonie intérieure, donc mon bonheur, quelqu’un d’autre que moi peut-il intervenir que sur ce que je pense ?
Autrement dit : quelqu’un d’autre peut-il contrôler vos pensées ? Et Pouvez-vous contrôler les pensées des autres personnes ?

D’une façon plus visible (car une pensée ne se traduit pas systématiquement de façon observable) pouvez-vous être toujours certains de la façon dont les gens vont réagir ? Mentalement ou émotionnellement puis dans leurs actes ?
N’avez-vous jamais été surpris par la réactions de certaines personnes ?

Un individu, un événement, peut-il intervenir littéralement DANS mon cerveau pour créer certaines pensées plutôt que d’autres ?
Si c’était le cas, nous saurions tous alors comment rendre les gens heureux ou au contraire malheureux me semble-t-il…

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