Vous pouvez utiliser librement des extraits du livre et les diffuser . Merci toutefois, par respect pour le travail que cela représente, de mentionner l’auteur (Sandrine Léger) et le nom du site (spirituartiste.com)
« La mécanique subtile de la Vie » de Sandrine Léger. Extrait 3.
Quand l’enfant entend que si c’est « mal » il ne va pas être aimé, cela provoque aussi chez lui l’encodage logique inverse, à savoir :
S’IL N’EST PAS AIMÉ C’EST QU’IL A FAIT QUELQUE CHOSE DE MAL !!!
D’où un terrible cercle vicieux… car alors il va se sentir COUPABLE et donc perdre de la valeur à ses propres yeux, ce qui va provoquer qu’il va couper totalement le « recevoir » en s’en estimant indigne…
Ce qui fera qu’il se sentira encore plus mal aimé !
C’est une mécanique de souffrance malheureusement très commune.
Vous l’avez compris, avoir de la valeur est une nécessité dans notre société. C’est même un mécanisme de survie. La valeur conditionne directement votre droit à recevoir de l’Amour. L’Amour est l’enjeu ultime. (Je vous expliquerai plus en détail pourquoi un peu plus loin dans ce livre) D’ailleurs votre plus grande peur ou votre scénario catastrophe ne serait-il pas de vivre seul/e et sans Amour ? (C’est en tout cas la réponse que j’ai obtenue systématiquement en interrogeant les personnes venant à mes stages)
Donc nous devons avoir de la VALEUR pour survivre.
Quel stress se met alors immédiatement en place ! Nous jouons notre survie !
Or, nous l’avons vu précédemment, notre éducation nous retire toute valeur naturelle et nous oblige à acquérir celle-ci par la soumission à l’autorité d’un Autre, ou « des autres ».
Nous vivons donc, à peu près tous, une fois adultes, avec un sentiment de manque de valeur intérieur puisque nous n’étions pas assez bien « tels quels » pour être aimés par nos parents sans qu’ils essaient de nous transformer, de nous « améliorer » par leur éducation.
Quelles sont les conséquences mécaniques de ce fonctionnement ?
1 Puisque notre valeur se joue auprès des autres, nous nous branchons sur eux et en particulier sur leurs opinions, jugements, sur leur regard qui deviennent centraux dans notre vie.
2 Avoir besoin de quelque chose pour survivre créé la DEPENDANCE. Nous devenons donc dépendants au regard des autres, à leur approbation.
3 En l’absence de leur regard, c’est à dire dans la solitude, nous ne pouvons trouver notre valeur. La solitude est donc une souffrance puisqu’elle est vécue comme l’absence d’autorisation à s’aimer soi- même.
4 L’Autre devient, quelque part, le maître de notre vie. Nous lui faisons donc porter la responsabilité de nos bonheurs et nos malheurs. Nous nous déresponsabilisons et perdons notre pouvoir personnel.
5 L’Autre devenant central, nous en faisons une sorte de Dieu à qui nous devons plaire. A force de le traiter comme cela il devient évidemment une sorte de despote. Et comme tout despote qui se respecte, il attend de nous que nous soyons à son service exclusif. Cela veut dire que si nous tentons de nous recentrer sur nous-mêmes, nous serons dévalorisés immédiatement (par une critique généralement.)
En résumé, notre loi éducative basique « si c’est bien tu seras récompensé, si c’est mal, tu seras puni » provoque la dépendance aux autres et nous oblige à gagner de la valeur par la soumission ou la séduction.
Plaire aux autres devient un enjeu vital et central dans nos vies.
Pour pouvoir être aimés nous faisons ce que les autres veulent de nous et nous nous oublions, nous faisons des sacrifices, nous souffrons dans la joie pour obtenir cette fameuse reconnaissance de notre valeur.
Autrement dit, pour pouvoir être aimés, nous cessons de nous aimer nous-mêmes.
C’est absurde mais totalement logique avec l’endoctrinement éducatif que nous avons reçus…